Le droit d’usage et d’habitation en viager occupé
Le droit d’usage et d’habitation en viager occupé : définition du concept
Les personnes âgées peuvent vendre en viager occupé, c’est-à-dire en se réservant la jouissance des lieux leur vie durant. Ce droit leur donne la possibilité de continuer à vivre dans leur cadre habituel (qualité de vie) tout en percevant une rente représentant un revenu au capital immobilisé dans la propriété de leur maison ou de leur appartement.
Le droit d’usage et d’habitation, contrairement à l’usufruit qui est un démembrement du droit de propriété, est un droit personnel qui ne permet pas au crédirentier de louer l’immeuble. Ce droit n’est pas cessible, mais le conjoint bénéficie de ce droit après le décès du crédirentier si cela a été prévu dans l’acte notarié.
Le droit d’usage et d’habitation empêche l’acquéreur en viager occupé de prendre possession, pour se loger ou pour louer l’immeuble acheté. Il représente donc une moins-value à l’achat, une certaine valeur plus ou moins importante à déduire de la valeur libre du bien immobilier vendu.
Ce droit peut représenter 10 à 50 % de la valeur libre en fonction de l’âge des vendeurs : plus l’âge est élevé, plus l’espérance de vie est réduite, moins la valeur du droit d’habitation est importante.
Bien entendu, on retrouve dans le calcul de cette valeur l’élément essentiel du viager : l’aléa.
Les coûts en viager occupé
Le viager occupé est un moyen commode pour vieillir dans sa maison tout en améliorant sa retraite d’une façon substantielle et sûre. Il permet l’accession à la propriété pour de nombreux acheteurs potentiels qui ne peuvent bénéficier des prêts immobiliers classiques.